Hum ?.. Quelle heure est-il ? Quel jour sommes-nous ? Aucun évènement particulier pour se placer dans la frise chronologique de cette semaine. Semaine.. Ah oui, nous sommes lundi et il est.. Tiens, où est passé mon portable ? J'ai encore du m'endormir avec. Je passe paresseusement la main sous son dos et tombe sur un objet dur. J'en étais sure, toujours ici. J'allume donc le téléphone. La lumière ! Hum.. Apparemment il est 9h30. C'est correct, surtout pour quelqu'un qui n'a rien à faire de ses jours.

J'allai chercher dans la cuisine mon mug Star Trek - le seul propre - et le remplis de lait tiède. Je me rendis ensuite à mon bureau accompagné de Spock, toujours fidèle quand il le faut et allumai mon ordinateur portable.

- Ah, c'est l'anniversaire de Cathy on dirait. Boff, quelques chocolats suffirons d'autant plus que je ne la vois presque jamais.

Après m'être habillée - je n'ai abandonné l'idée de me coiffer à cause de ces cheveux rebelles -, je pris ma petite sacoche noire avec mon minimum pour sortir - portable, stylo bic bleu, un petit bloc - notes, le porte-monnaie et les clefs - et me rendis, dans un premier temps à la boulangerie à deux pas de chez moi. J'y vais à pied, cela me fait faire de l'exercice. J'entra dans la boutique, c'est une petite boulangerie de campagne bien que nous n'y sommes pas mais presque et dirigé par Chantal, une agréable femme.

- Ah, bonjour comment-allez vous ? demanda-t-elle d'un ton très poli comme à son habitude.

- Bonjour Chantal, très bien merci et vous ? Vos petits enfants vont bien ?

-  Je vais très bien merci et toute la famille aussi. D'ailleurs Annie vous remercie pour les fleurs.

- Ce n'est rien voyons, vous êtes si gentils tous et puis vous savez que je n'ai personne d'autre à qui en offrir.

- Oui je sais, excusez-moi, dit-elle d'un ton gêné. Elle sait que je n'ai pas une belle et grande famille, ni même une petite d'ailleurs.

- Ce n'est rien vous savez très bien à force.

- Oui bien sûr mais tout de même.. Et sinon que me vaut votre visite ? Je vous sers comme d'habitude ?

- Vous commencez à me connaitre, disais-je avec un sourire.

- Comme ma nièce. Ah et j'ai changé la recette, vous m'en direz des nouvelles, dit-elle en cherchant une baguette de pain au fromage qu'elle posa sur le comptoir avant de me la tendre.

- Délice fromager, un régal ! Jean-Pierre m'a aidé pour l'idée mais, elle chuchota, entre nous on sait très bien qui a travaillé le plus, dit-elle en me lançant un clin d’œil amical.

- Bien sûr, je n'ai jamais douté de vos talents de pâtissière.

Un client entra dans la modeste boutique qui laissa s’échapper un doux parfum de tartelettes au froment.

- Je ne vais pas déranger plus longtemps, vous avez du travail. Nouveaux pains nouveaux prix ?

- Effectivement, dit-elle en voyant un vieil homme entrer dans la demeure. Et vous aussi j’imagine, vous avez autre chose de plus important à faire, une jolie fille comme vous. Pour le prix je ne l'ai pas changé mais pour vous je fais 0,50 cents de moins.

- Non, toujours pas de travail en même temps par les temps qui court c'est assez rare mais je ne m'en plains pas. Par contre cette offre me gêne, surtout devant un client.

- Oui bien sur, bien sur. Ce vieux grincheux peut bien attendre encore un peux, il n'est là que pour la Tarte au Framboiseilles.

- Jean-Pierre, dit-elle à l'adresse de l'homme âgé, ne te fatigue pas à faire mine de choisir un gâteau, bien qu'ils soient délicieux je te l'accorde, la tarte est au four, je te l’amène dans une minute.

L'homme rougit mais fit mine de n'avoir rien entendu.

- Je te jure, celui-là. Oui donc ça fera 0,60 cents et je ne changerais pas d'avis.

- Hum.. Bon d'accord pour les 0,60 cents mais c'est bien parce que je ne veux pas vous contrarier.

- Mais oui, mais oui. Ce sera tout j’imagine.

- Tout à fait. Sur ce je vous souhaite une agréable journée, je reviendrai pour vous donner mon avis sur votre nouveau bijou, c'est comme cela qu'elle nomme ses nouvelles créations pâtissières.

- Tu reviendras surtout parce que tu aimes trop ma boutique pour t'en séparer dit-elle avec joie.

- On  ne peux rien vous cacher Chantal, lui répondit-elle amusée. Bonne journée.

Et je sorti de la boutique, une baguette à la main et le sourire aux lèvres. Je n'avais plus rien à faire désormais mis à part quelques courses avant de passer à la librairie remettre un ouvrage - Notre système solaire et ses secrets - ce qui conclurait cette douce et belle journée de printemps~

Mike : Tiens. Qui est cette jeune fille ? Je ne l'ai jamais croisée ici, je pourrais peut-être lui parler.
- Hum, bonsoir.

Willow : Plutôt grand. Blond. Pas moche, mignon même. Hum.. Je ne le connais pas. Je suis nouvelle pas étonnant. Il a l'air plus vieux que moi. Sûrement quelqu'un de mature ? Je l'espère. Marre des imbéciles.
- Bonsoir, vous êtes ?

Mike : Elle a l'air de bien m'analyser... En même temps c'est normal quand on fait connaissance, donc bon. Elle a l'air un peu plus jeune, un style proche du gothique et mystérieux, intéressant.
- Moi ? Je m'appelle Michael Jefferson, ou Mr. Jefferson pour mes élèves, sinon on m'appelle Mike, libre à vous de choisir comment vous m'appellerez. Et vous ?

Willow : Un prof ? Peu surprenant. En le voyant j'aurais presque pu le déduire. Je l'appellerai Mike. Loin de moi les "Mr Jefferson". J'ai horreur d'appeler les professeurs "monsieur" ou "madame". C'est tellement... respectueux. Je ne dis pas que je ne respecte personne mais j'aime être familière avec autrui. Enfin, trêve de divagations.
- Vous êtes professeur de quoi ? Au lycée ?

Mike : Toujours aussi calme et posée, le regard net et précis. C'est limite un peu troublant ou alors c'est moi qui suis trop sensible, ce qui ne m'étonnerait pas ! Enfin pour l'instant je la trouve peu bavarde comparé à moi. Je pense qu'elle doit plus faire travailler ses réflexions que sa bouche.
- Je suis professeur de Sciences et de technologie, au lycée en effet et dans des grands instituts scientifiques parfois.

Willow : Un scientifique ? Mmh. Oui ça lui va bien avec ça stature légèrement imposante. Je l'aime bien, et c'est rare que ça arrive dès la première impression. Peut-être cache-t-il quelque chose ? Parce qu'être comme lui c'est louche. Mais nous avons tous nos secrets. Moi la première. Je le regarde toujours de mon regard pénétrant, comme j'aime le faire.
- Sciences ? C'est une bonne matière, assez intéressante. En ce qui me concerne, j'ai arrêté les cours bien que je sois scolarisée au lycée de Kanoko. Vous travaillez dans quelle ville ?

Mike : Ah, elle a arrêté les cours ? Eh bien je me demande bien pourquoi. Mais en même temps ça s'associe bien à son profil, tout du moins ce que j'évalue maintenant, on verra bien plus tard. Elle doit cacher des tas de trucs j'en suis sûr.
- Je vois ça, hum, pourquoi avez vous arrêté les cours si je puis me permettre de poser cette question, puis moi ben j'enseigne à.. Kanoko, enfin plus à Startown.

Willow : Trop curieux. Enfin, ce n'est pas si déplacé que ça après tout. Il est aussi professeur à Kanoko ? Peut-être nous croiserons-nous ? Je l'espère. Il faudrait que je pense à le répertorier dans mes dossiers.
- À vrai dire, c'était à 6 ans. J'ai décroché et ..
Mon regard s'assombrit.
- Il n'y a rien à dire d'autre là-dessus. Vu que vous êtes au lycée de Kanoko, peut-être nous reverrons-nous ?

Mike : Ah. Elle s'est stoppée. Ça ne m'étonne pas plus que ça, elle veut rester discrète. Puis décrocher de l'école à 6 ans ! Je n'ai jamais vu ça, il doit s'en être passé des choses durant son enfance visiblement..
- Rien d'autre ? Puisque vous le dites je ne reviendrais pas là-dessus pour l'instant. Euh oui peut être que nous nous reverrons au lycée, c'est envisageable.

Willow : "C'est envisageable". J'aime ce genre d'expressions polies qui sortent de sa bouche. Ne me demandez pas pourquoi. Il m'a l'air sympathique. Je vais en profiter pour discuter un peu. Je n'ai pas souvent l'occasion de parler avec des gens matures.
- Mmh. Ça ne vous dirait pas de marcher un peu ? Il fait beau et j'ai un peu de temps à perdre.

Mike : Ah, elle me demande de faire un bout de chemin avec elle. Je ne m'y attendais pas, mais bon c'est vrai pourquoi refuser, ça ferait une petite parenthèse agréable à la fin d'une grosse journée.
- Oui pourquoi pas. J'ai fini le travail, je ne serais pas contre une petite balade. Ça ajoutera une touche positive à cette fin d'après-midi.

Willow : Il accepte. Je n'en attendais pas moins. Je lui propose donc de marcher le long d'une petite rue. Il faut traverser un passage piéton pour y arriver. Le feu était rouge. Pour une fois, j'aurais du y faire attention car c'est à ce moment là que je sentis un gros choc, une voiture qui me percute. Je voltige donc et m'étale sur au moins 30 mètres avant de perdre connaissance. Trou noir.

Mike : Je.. je ne comprends plus, le choc, faut que je prévienne les urgences et rapidement, ce n'est pas possible... Qu'est-ce qu'il vient de se passer ? Ça avait pourtant si bien commencé !
- Willow !! Vite !! Les urgences !! Willow tu m'entends ? Évanouie.  
Je tutoie par réflexe, je m'étonne moi même..
- J'espère que vous allez bien ! Maudit chauffard.

Willow : Je n'ai jamais su me repérer sur leurs fichues cartes. On ne sait jamais ou est le nord et le sud.. Ou là. Je vois quelqu'un qui a l'air de connaître l'endroit, une chance !
- Heu, excusez-moi moi. Pourriez-vous m'indiquer où se trouve cet endroit s'il-vous-plait ?

Eileen : Que veut-elle ? Elle a des cheveux d'une étrange couleur. Une touriste ? Une cosplayeuse ?
- Oui ? Ah vous voulez parler du Parc Est ? C'est à quelques rues d'ici. Vous continuez tout droit puis vous tournez à gauche, il y aura un panneau avec le chemin à suivre.

Willow : Elle a l'air sympa. Il n'empêche que je ne l'ai jamais vue ici. Je ne connais pas tout le monde après tout et puis.. ses explications ne m'ont pas aidée, je suis perdue.
- Ça ne vous dérangerait pas de m'y accompagner ? Je ne suis vraiment pas douée en orientation voyez-vous.

Eileen : C'est bien une touriste ça, je pense pourtant avoir été claire.
- C'est à dire que.. Si vous voulez, oui.
Je sors d'une longue journée je me serais passé de faire la guide touristique mais après tout, ça ne me coûte rien. 

Willow : Ouf, elle a accepté. À son expression, j'aurai cru que non. Elle m'emmène en silence dans quelques rues. Au bout de 5 minutes, je mis un terme au silence.
- Et donc.. Vous êtes ?

Eileen : Elle est bien silencieuse dis donc, je devrais peut-être entamer la discussion. Ah, elle a été plus rapide.
- Ah oui, désolée. Je suis étudiante en sciences à l'université de Kanoko en quatrième année. Monaca Aileen. J'habite les environs, et vous êtes ?

Une touriste très certainement, où juste une personne ouverte d'esprit. Une gothique peut-être à en juger par sa tenue.

Willow : Joli nom, mais le mien est plus classe. Comme je l'avais pressenti elle connait bien la ville et les environs. Je vais me contenter d'être sympa et de faire connaissance.
- Moi c'est Willow Hopkins. Je suis étudiante en rien, faut dire que les cours ne me réussissent pas enfin bon.. Je peux te tutoyer ?

Eileen : Hopkins ? Drôle de nom et puis Willow, c'est ce nain dans le film *rire*. Elle ne fait rien ? Pas étonnant quand on voit son look, une gothique comme il y en a des centaines. Me tutoyer ? Elle est trop familière celle-là.
- C'est un peu tôt non ? C'est vrai, on vient juste de se rencontrer.

Willow : Ah, encore une coincée, elle ne veut pas que l'on se tutoie. Pourquoi je demande d'ailleurs ? Je la tutoie si j'en ai l'envie. Nous marchons le long d'un grand bâtiments quand je commence à apercevoir le parc Est.
- Tu m'as bien dit ton nom alors je peux te tutoyer. En fait, je ne te pose pas la question, je te tutoie. Ne serais-ce pas le Parc Est que je vois là-bas ?

Eileen : Elle a du culot celle-là ! Au pire qu'elle me tutoie de toute façon je ne la reverrais sans doute plus. Ouf, nous sommes enfin arrivées. Je regarde ma montre, déjà une demi heure que nous sommes parties, personne ne m'attend. Personne mis à par les supérieurs mais ce n'est pas bien grave, il n'y a rien à leur dire.
- Faites ce que vous voulez de toute façon c'est ici que nos chemins se séparent. Oui, nous sommes bien arrivés

Willow : Le parc est encore plus joli que dans les photos. Mais il n'en est pas attirant pour autant. Je n'aime pas les parcs avec toutes ces personnes joyeuses qui se prélassent ou bien ces enfants qui courent partout. Et puis celle-là qui m'abandonne.
- Où vas-tu ? Tu ne veux pas rester un peu, l'air est bon.

Eileen : En y repensant ça fait un moment que je ne suis plus venue ici. Tout ces enfants qui s'amusent avec leurs parents... Enfin je n'ai plus le temps pour ça mais maintenant que je suis ici, pourquoi pas..
- Si vous insistez, pourquoi pas. Mais en fait pourquoi vouliez vous venir ici ? Vous n'êtes pas du coin je me trompe ?

Willow : Elle en pose de ces questions. Que je sois du coin ou non ça lui change quoi ? Enfin bon. C'est le soir, on va éviter de s'irriter pour un rien.
- Non je ne suis pas vraiment d'ici, j'ai emménagé à Millésis il y a une semaine, pour l'instant je me contente de faire du repérage des lieux.

Eileen : Une nouvelle, c'est bien ce que je me disais. Je m'allonge dans l'herbe, c'est calme, je devrais le faire plus souvent.
- Millésis ? C'est une belle ville, mystérieuse à ce qu'il parait. Personnellement je préfère Kanoko, c'est tout de même plus tranquille.

Et plus près du travail mais il n'est pas nécessaire de le mentionner.

Willow : Hum. Là je ne suis pas d'accord.
- Kanoko plus tranquille ? Je ne sais pas. En tout cas, je préfère Millésis qui est mystique comme tu l'as dit. Un peu comme moi d'ailleurs. Es-tu déjà allée à Chrysanta ? Je dois y aller bientôt, apparemment c'est magnifique.

Eileen : Elle est étrange cette fille. Kanoto est tout de même plus calme que Startown et là-dessus il n'y a rien à redire.
- Disons que c'est un juste milieu entre Startown et Millésis. Oui j'y vais souvent, mes supérieurs ont leur siège là bas. 

Willow : Elle marque un point. Kanoko est une ville plutôt sympa. Chrysanta par contre a l'air génial !
- Vos supérieurs ? Qui donc ?

Eileen : Elle est drôlement curieuse. Je n'ai jamais rien dit là-dessus ce n'est certainement pas à elle que je le dirais.
- Ceux pour qui je travaille. Ils tiennent à rester discrets je ne peux donc pas vous en dire plus. 

Willow : Ah. Il y a anguille sous roche. Elle n'est pas nette celle-là, mais je suis trop curieuse pour en rester là voyons.
- Tu peux me le dire, je ne le dirais à personne.

Je ne sais pas pourquoi mais j'ai le sentiment que je vais me faire recaler.

Eileen : Que veux-elle ? Et puis qu'est-ce qu'il m'a pris de m'arrêter ? J'ai du travail qui m'attend.
- Désolée, je ne suis pas le genre de personne à raconter la vie des autres à ceux que je viens à peine de rencontrer.

Qu'espérait-elle ? Comme si j'allais le lui dire. 

Willow : Qui ne tente rien n'a rien. Au pire ce n'est pas important, je ne la reverrais sûrement plus jamais de plus, je n'habite pas Kanoko.
- Bien. Je vous remercie de votre compagnie et vous laisse. J'ai des choses à faire. Dis-je d'un ton sec en revenant au vouvoiement intentionnellement.

Eileen : Elle part ? Tant mieux de toute façon je n'allais pas rester indéfiniment.
- Bonne idée, j'ai aussi à faire. Au revoir.

Je lui dis ces mots sans aucun regret. Après tout c'est elle qui m'a abordé, elle aurait pu simplement aller voir l'office de tourisme. Le petit nouveaux ce serait fait une joie de l'accompagner.

Willow : Avant de m'en aller je sortis mon appareil photo de ma sacoche et pris une photo à la hâte de cette jeune fille avant de partir sans qu'elle n'ait eu le temps de dire quoi que ce soit. Aileen Monaca. Nouveau visage à ajouter à ma liste.

Eileen : Mais qu'est-ce que.. D’où sort-elle son appareil ? Nan mais quel culot. C'est sur cet au revoir que je rentrai chez moi par la ligne 12 du TVM en direction de chez moi.

Rosaline : Heu... Bonjour.

Eileen : Qui est-elle ?
- Hum, bonjour.

Rosaline : Elle me regarde vraiment bizarrement. Quelle est impolie !
- Huh...

Eileen : Que fais cette gamine ? Je vais le rater.
- Que faites-vous ici à une heure pareille ?

Rosaline : A-t-elle quelque chose à cacher celle-là ?
- Heu... Je me baladais.

Eileen : Mais oui c'est ça, à qui crois-tu faire avaler de telles sottises ?
- Vous allez me faire croire que vous vous baladiez seule sans aucun but pendant que se déroule la fête ?

Rosaline : - Je n'aime pas les fêtes. Je veux en savoir plus !

Eileen : Que veut-elle ? Je n'ai pas vraiment le temps.
- Plus sur quoi ? Vous me semblez bien curieuse petite.

Rosaline : Elle m'énerve celle-là !
- Je ne suis pas petite !

Eileen : - Soit, juste curieuse alors. Mais cela ne répond pas à ma question ; que faites vous ici ? Aucun élève n'est autorisé à entrer dans le bâtiment en dehors des cours. D'ailleurs, ils n'ont aucune raison d'y être lors d’événements ayant lieu à l'extérieur.

Rosaline : Je voudrais tellement savoir si les rumeurs sont vraies à propos de cette fille !
- Je venais juste.. Je venais chercher un document que j'ai perdu voilà !

Eileen : - Je vois, ne pouviez-vous pas attendre demain ? Et ne me prenez pas pour la méchante, n'importe quel enseignant vous aurait déjà collé.

Rosaline : Quelle cruche elle fait, pensais-je sur les nerfs.
- C'est un document vraiment important c'est pour les élections des délégués !

Eileen : Les élections ? Elle n'est vraiment pas douée pour mentir.
- Vraiment ?

Rosaline : Elle me fait vraiment peur cette fille..
- Oui vraiment. Je suis l'une des juges. C'est pour cela que je dois retrouver mon papier avec les noms des candidats !

Eileen : Quand bien même cela se révélerait être exact, (ce dont je doute) je n'ai pas les clefs de l’établissement et les professeurs étant dehors vous n'avez plus rien à faire ici.

Rosaline : Mince. Elle ne me croit pas. Je fais comment ?!
- Je vais demander aux autres juges, l'un deux a forcement les clefs.

Eileen : - Oui sauf qu'ils sont tous dehors et que l'accès au bâtiment est interdit. Dommage pour vous. Bien essayé cependant. 

Sérieusement que croyait-elle en venant ici ?

Rosaline : Si je n'arrive pas à me procurer les clefs je rentrerais par un autre moyen, je dois  prouver que les rumeurs sont belles et bien fausses.
- Oh, dommage, je repasserais quand les cours auront repris.

Eileen : Bonne résolution petite. Sur ceux, je vous laisse et j'espère pour vous que vous saurez ressortir sans être vue. Enfin, avec votre taille cela devrait être facile.

Sur ce, je partis à mon rendez-vous.

~ À bientôt ~

Breaking News.

« Mesdames et messieurs bonjour, bienvenue sur la chaîne télévisée d'information CNN, il est 13 h.

En flash spécial, un individu, blond d'apparence, entraîné dans une course folle dans les rues de Manhattan, aurait violemment percuté un stand de hot-dogs se trouvant sur son chemin, vers 12h. Cet accident, selon les forces de police, ne serait du qu'à une faute d'inattention de la part de celui que nous appelleront le « Coureur », heureusement, aucun blessé n'est à déplorer, seulement des dégâts matériels, le responsable du stand s'étant absenté pour se soulager quelques instants avant de découvrir la catastrophe.

- En toute honnêteté, lorsque j'ai laissé mon stand pour aller me soulager un peu aux chi.. WC, enfin vous me comprenez, je savais que je m'exposais à certains risques comme le vol ou le vandalisme, mais de là à ce qu'une personne vienne le percuter, détruise tout mon stand et réduise tout mon stock de saucisses en purée ? Je ne pouvais évidemment pas l'imaginer ! En tout cas, je réclame des dédommagements !!

Les autorités de New York ont affirmés que le coût des dédommagements que le « Coureur » devra verser au responsable pour son stand et sa nourriture, devraient avoisiner les 650$. ».