• Rosaline journée type. #1

    Une belle journée débutait, je me baladais avec mon chien Hyde sur les bords d'un lac, beaucoup de personnes étaient venues comme nous prendre l'air. Je cueillais des tulipes aux couleurs vives pour en faire un jolie bouquet coloré. Hyde, lui, pourchassait les petits oiseaux qui picoraient le sol sur le chemin. Soudainement je vis un jeune garçon brun qui me parut vraiment familier... Après quelques secondes je remarquais alors que c'était le fils de mon voisin qui, selon moi, était insupportable et agaçant. Hyde aboyait sur le garçon et celui si remarqua notre présence : 

    - Tiens, Rosaline, " Madame je sais mieux que tout le monde " ! s'exclama-t-il sur un air moqueur. 

    - Tiens, Ben ! " le clown de service ! " lui répondais-je avec dégoût.

    - Toujours aussi aimable à ce que je comprends. 

    - Je ne suis pas aimable avec des imbéciles comme toi.

    - Sympathique. Il s'approcha de moi, un rictus mauvais au coin du visage. 

    - Désolé, je ne m'approche pas des idiots. Tu pourris mon espace vital. Je le repoussais. 

    - Ouah, c'est donc pour ça que tu vas aller dans un lycée ? Parce que tu es surdouée et que tu sais tout mieux que tout le monde, je suis vraiment content pour toi. Sauf que dans un lycée tu auras des gens plus grands que toi et même des adultes, ils vont bien finir par te clouer le bec. 

    - Personne ne me fait taire ! Je n'ai pas peur des adultes qui se prennent pour les rois du monde ! Je n'ai pas non plus peur des moqueries ! Je suis Rosaline Deeper et je n'ai peur de rien ! 

    Ben me regardait en souriant : 

    - Je t'interdis de te moquer de moi ! Je te rappelle que tu es inférieur à moi et que tu me dois le respect jeunot...

    Je n'eus même pas eu le temps de terminer ma phrase que Ben avait mis sa main devant ma bouche pour me faire taire.

    - C'est mieux quand tu arrêtes de parler, compte sur moi. T'es plus mignonne la bouche fermée.                                  

      Je retirai alors brusquement sa main de ma bouche pour enfin partir sans me retourner. Quel idiot ! Bon, après ma petite balade quotidienne je devais aller au poste de police voir mon père. Je passais par la ville, toujours très animée avec beaucoup de commerces et de touristes. D'autant plus qu'il faisait très chaud et très beau donc beaucoup de gens venaient profiter du soleil. Cela rendait la circulation impossible ; quelques policiers pour veuillez à ce qu'il n'y est aucun accident étaient présents. Je me faisais énormément bousculer. Hyde avait beaucoup de mal à me suivre avec toutes ces personnes autour de nous. Une bande de filles bousculait et malmenait les autres touristes. Soudainement l'une des jeunes filles me poussa sur la route, et je tombai sur le sol brûlant. Des voitures passèrent en manquant de me renverser. J'étais affolée ! Comment j'allais faire pour  me sortir de se pétrin ?! Je vais bien finir écrasée si ça continue... Tout d'un coup quelqu'un me ramena sur le trottoir en vitesse... C'était Jack. Mon père, vêtu de son uniforme de police bleu, il m'a sauvé la vie, ce qui lui a valu des applaudissements de la part des témoins présents. 

    - Papa ! Merci ! m'écriais-je en le prenant dans mes bras, reconnaissante.

    - Et bien Rose, heureusement que j'étais là... Ma petite Rosaline. Toujours en train de courir des risques ! C'est Hyde qui m'a alerté, il m'a vu au loin et m'a guidé vers toi.  

    On voyait la jeune fille qui m'avait bousculée, rouge comme une tomate, qui tentait de s'enfuir.

    -  Pas si vite ! Mademoiselle tu dois avoir une conversation avec moi ! cria Jack en prenant la misérable jeune fille par la manche de son gilet.

    - Mais... M-Mais !!! J'ai rien fais !!! C'est pas moi !!! C'est-C-C'est mon amie qui l'a poussée ! dit-elle apeurée et en se débattant.

    Jack lui passa les menottes autours des poignets.

    - Vous pouvez même pas m'arrêtez ! Je ne suis même pas majeure !

    - On verra avec tes parents jeune fille ! s'exclama Jack.

    Excédé, il l'emmena vers une voiture de police et elle y monta sans rien ajouter. Je la regardais sans aucune pitié... Voilà ce qui arrive aux misérables qui me font du mal ! Jack, Hyde et moi décidions de rentrez chez nous. Sur le chemin on discutait de notre journée, et de quelques petits détails sans trop d'intérêt, le soleil se couchait et donnait au ciel une couleur orangée. D'un seul coup Jack prit un ton plus grave : 

    - Rose, comme tu le sais je ne suis pas ton vrai père... Mais il faut que tu saches que... 

    - Papa ? Que je sache quoi ? 

    - Tu as une partie de ta mémoire effacée sauf que... 

    Jack avait une voix tremblante, comme si quelque chose de grave c'était produit. Je m'en doutais que j'étais bel et bien amnésique cela me faisais un petit choc sur le coup mais, je voulais vraiment savoir ! D'habitude mon père est toujours si joyeux et même un peu maladroit quelques fois, il était si différent ! Je voudrais tant savoir ce qui cache depuis si longtemps... Comme par hasard Ben nous interromput dans notre conversation..

    - Hey, Rose ! Viens vite il faut que je te parle ! 

    - Mais ! Tu voit pas que je suis occupée ?! 

    Ben me prit par mon poignet et m'emmena dans son jardin, je regardais Jack qui me souriait comme pour me rassurer... Mais je savais très bien que quelque chose clochait ! Une fois arrivé dans son jardin, Ben me regarda droit dans les yeux et me tendis une petite boite rouge : 

    - C'est pour moi ?...

    - Bah oui ! Sinon je ne te tendrais pas la boite ! Allez, prends là ! Et discute pas ! 

    Je pris la boite, l'ouvrit et vis un joli pendentif aux reflets rose bonbon, celui-ci était accompagné par un petit bout de papier sur lequel était inscrit : " Pour madame je sais tout ! Désolé pour la dispute ;) " 

    - M...M-Merci...

    - Y a pas de quoi ! On dirait que tu n'emploies pas souvent " merci " dans ton vocabulaire ! dit-il sur un air joyeux. 

    - Bah, oui... Bref, merci... Beaucoup... Il est.. splendide. 

    Je mis ce nouveau cadeau et regarda longuement Ben pour la première fois depuis des années, je lui adressai un sourire, ni ironique ni moqueur, un sourire de sympathie. Peut-être que lui et moi on pourrait-être amis ?

    « EileenLe "Coureur". »

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