>> Au centre commercial de Startown <<

Rosaline : Je me trouve devant une boutique très reconnue du centre commercial, regardant les vitrines avec beaucoup de curiosité et d'émerveillement à la vue de ces jolis vêtements. Tandis que je m'apprête à rentrer, par un grand hasard je tombe sur cette insupportable et étrange fille ; celle qui ne voulait pas me laisser entrer dans le lycée pendant les festivités. J'espère qu'elle ne m'a pas remarquée !

Eileen : Tandis que je passe par Startown espérant trouver une nouvelle batterie pour mon ordinateur - la mienne ayant rendue l'âme il y a peu -, je me perds dans l'immense centre commercial qu'est celui où je me trouve. Bien que j'habite à Ecubri je dois me rendre à Startown, ma ville est bien trop petite pour pouvoir y trouver un tel article. Je me dirige en direction du plan qui m’indiqueras, avec un peu de chance, où se situe Boulanger. Sur mon chemin en quête de ce plan je rencontre la jeune fille du lycée. Que fait-elle là ?
- Bonjour, dis-je à l'adresse de la jeune fille. Pourriez-vous m'indiquer où est l'emplacement du magasin Boulanger ?

Rosaline : Mince, cette garce m'a vue et elle me demande quoi déjà ? Ah oui, le magasin Boulanger. Je la dévisage longuement, et lui réponds sans lui adresser un regard.
- Au premier étage, c'est simple à trouver.
Elle a intérêt à me laisser tranquille désormais, comme ça je pourrai enfin me rendre dans la fameuse boutique dont les robes me font toujours autant envie.

Eileen : - Merci donc, lui déclarais-je sans grande sympathie. Mais c'est un peu vague, ne pourriez-vous pas m'indiquer plus précisément le lieu ? Sauf si cela vous dérange bien sûr.
Je suis certaine qu'elle souhaite me voir partir mais je n'ai pas fait tout ce chemin pour passer une demi-heure à chercher un magasin un étage plus haut et me perdre à nouveau.

Rosaline : Elle me demande plus de renseignements. Je ne suis pas un GPS, elle peut demander aux autres. Bon, de toute façon je suis bien obligée de lui répondre. Ne serait-ce que par politesse.
- Vous montez l'escalator et vous tournez à gauche.

Mike : Centre commercial de Startown. Je n'ai jamais eu le temps de venir ici et encore, là je viens seulement me procurer du matériel pour les recherches - le peu que j'avais étant parti en éclat dans une de mes expériences foireuses. Encore une chose qui fera envier Kingsman. Mmh, qui est cette fille ? Je l'ai sûrement déjà vu quelque part au lycée, c'est bien la précoce. Allez, entamons une discussion tant qu'à faire.
- Bonjour, excusez moi de vous déranger mais vous me dites quelque chose. Si vous voulez savoir moi c'est Mike Jefferson, comme ça c'est fait. Et vous, vous êtes ?

Rosaline : Un homme aux cheveux blonds qui vient me parler ? Je parie que c'est un scientifique. Il ne me dit absolument rien mais il m'a l'air d'être quelqu'un d'important, tout le contraire de cette peste.
- Je ne pense pas. Mon nom est Rosaline Deeper et je suis au lycée, vous êtes scientifique n'est-ce-pas ?

Mike : Ah et elle devine directement en voyant la tête des gens cette fille. Elle est osée hein, j'aurais pu être charpentier ou caissier qu'est-ce qu'elle en sait ! Bon, reprends ton calme, réponds poliment.
- Eh bien bonne pioche, c'est le cas de le dire je suis bien scientifique mais je ne vous conseille pas de recommencer les jeux de « devinette » chez quelqu'un d'autre. Donc vous c'est Rosaline Deeper ? Votre nom est souvent prononcé au lycée.

Eileen : Et tandis que je m'éloigne, regardant les vitrines de ces immenses magasins à la recherche de Boulanger, j'entends une voix à la fois familière et inconnue qui parlait à la petite fille. Je me retourne et vois la petite discuter avec un homme, un grand blond. Étant donné que je n'ai toujours pas trouvé l'emplacement du magasin, je vais aller lui demander ; lui sera peut-être plus aimable.
- Excusez moi.

Mike : Rose me fixe. Dans ce cas de figure je ne sais pas trop quoi faire ni comment réagir. Ah, quelqu'un s'approche, une jeune fille du même âge dirait-on que celle que j'avais rencontré près du parc mais arborant un air plus réservé. Allons voir comment cela se passera.
- Oui ? Vous êtes ?

Willow : - Moi c'est Willow Hopkins. Heureuse de vous revoir, dis-je en m'adressant au jeune homme.
Je débarque d'un seul coup, coupant leur conversation à tous, mais je ne m'en préoccupe pas plus que ça. Je les guettais déjà depuis une petite boutique. J'avais reconnu ce jeune homme blond. Je l'aurai reconnu entre mille. Il y avait également la petite peste et la jeune femme qui m'avait emmenée au parc. Personnellement, je suis venue ici que pour me changer les idées, flâner devant les vitrines..
- Bonjour à vous aussi, rétorquai-je avec un regard méprisant envers les deux filles.

Rosaline : Je n'ai vraiment pas de chance aujourd'hui. Je voulais simplement m'acheter une robe de soirée pour la fête d'anniversaire de Ben et je me retrouve avec les deux filles les plus ennuyeuses et énervantes sur cette terre. Au moins je suis en présence d'un scientifique, d'un génie, d'une lumière. Il faut que je trouve un moyen pour rester seule avec ce jeune homme. Willow m'a-t-elle adressée la parole sur un air sarcastique ? Je ne gaspillerai pas ma salive à lui répondre.

 Eileen : Quel culot de me couper la parole. Mais... Ne serait-ce pas la fille que j'ai amené au parc ? Ça ne m'étonne même pas d'elle qui se croit tout permis. Puis aborder quelqu'un qu'elle ne connait même pas ! elle n'a peur de rien.
- Euh excusez-moi mais que faites-vous là ? demandais-je à l'adresse de la jeune femme. Enfin, cela a peu d'importance. Je disais donc, savez-vous où se trouve le magasin Boulanger ? Les indications de la jeune fille ici présente, dis-je en lui lançant un regard mauvais, ne m'ont pas été très utiles donc j’espérais que peut-être.. Enfin, si cela ne vous dérange pas bien sûr, vous m'accompagneriez.

Willow : Comment ça ce que je fais là ? J'ai quand même le droit de faire des emplettes dans un centre commercial non ? Pff. Je me rappelle de cette jeune femme que j'ai répertorié dans mes dossiers. Eileen Monaca qu'elle m'avait dit et je crois s'est perdue. Allez, je vais faire ma bonne action du jour.
- Je fais ici ce que j'ai à faire. Point. Si tu veux je t'y emmène à Boulanger. C'est en haut, pas si loin.

Mike : Bon. Me voilà au centre d'une querelle anodine. À la base j'étais là pour parler et si nécessaire, faire connaissance avant de faire ce que j'avais à faire ici. Je vais tenter d'étouffer la flamme avant de me retirer.
- Hum, Willow c'est ça, c'est très sympathique à vous d'accepter de guider cette jeune femme vers la boutique où elle désire se rendre, mais s'il vous plait, et je parle aussi pour vous, Mlle Monaca, essayez de détendre l'atmosphère entre vous, sinon ça ne fonctionnera pas. Sur ce, je m'en vais. Ce fut un plaisir.

Rosaline : Oh, une dispute... Mon but était simplement de faire quelques achats. Le scientifique part ?! Oh non ! Je vais rester avec ces deux hystériques ? Je dois l'empêcher de s'en aller, pour une fois que je m'adresse à quelqu'un dont les capacités intellectuelles sont égales aux miennes peut-être même supérieures.
- Monsieur Mike pourriez vous rester encore quelques minutes ?
C'est une démarche certes désespérée mais qui ne tente rien n'a rien. 

Willow : Oh la gamine ! « Mr Mike ». Je suis morte de rire. Il n'y a que les bambins qui disent ce genre d'idioties respectueuses. Sur un point elle a raison. Ce serai dommage qu'il parte maintenant.
- Mr Mike.. Ahah je ris, rétorquai-je un air sarcastique au visage. Bon, faites ce que vous voulez mais décidez vous vite. J'ai des choses à faire.

Eileen : J'espère qu'il ne part pas je ne compte pas me retrouver seule avec ces deux là. D'autant plus que je n'ai toujours pas reçu l'information pour laquelle je me suis immiscée dans leur groupe. Je me dirige vers le dénommé Mike sur le point de partir.
- Excusez-moi, demandai-je au seul individu masculin du groupe. Cela ne vous ennuierait pas de m'accompagner jusqu'au magasin ? Ces deux là n’ont pas l'air décidées et je vais commencer à manquer de temps.

Willow : Oh quel toupet ! Elle demande à Mike alors que je lui avait proposé mon aide. Elle fait ce qu'elle veut, après tout nous ne sommes pas amies. Il est temps pour moi de m'en aller.
- À ce que je vois vous refusez mon aide. Je ne vais pas perdre de minutes plus longtemps avec vous. Vous m'ennuyez. Bon. À jamais j'espère.
C'est sur ces dernières paroles que je tourne les talons et avance vers le camion ambulant du marchand de glace, puis au magasin de musique tant que j'y suis. Bonne journée.

Mike : Willow s'en va. Pas très étonnant, ce qu'à fait Eileen l'a sûrement offusquée, c'est compréhensible. Elle mangera de bonnes glaces j'espère. Voilà Eileen qui me fait la requette de l'accompagner jusqu'au magasin Boulanger. Pourquoi pas.
- Au revoir... Willow.
Je n'assure vraiment pas.
- Mlle Monaca, j'accepte bien votre demande, elle ne pose aucun problème. Cependant je ne vous oublie pas, Rose. Nous aurons certainement d'autres occasions de parler. En tant que professeur à élève.

Rosaline : Tout le monde part, me voilà seule, livrée à moi même. J'espère revoir Mr Mike. Serai-ce la dernière fois que je croise ces deux femmes ? Je l'espère aussi.
- À bientôt Mr Mike. Au revoir mesdames.
Une fois ces paroles prononcées je rentre dans la boutique dont la vitrine me faisait tant envie.

"Voilà ce qu'il se passe quand on ne sait contrôler ses pouvoirs."
Que se passe-t-il encore ?
Je n'y suis pour rien.

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J'avais peur. Il faisait noir. L'obscurité prenait le dessus, je voyais des enfants pleurer et appeler avec peine leurs proches : 

"- MAMAN ! J'AI PEUR !"

La fin avait déjà débuté. Certains étaient traumatisés, d'autres étaient blessés et d'autres.. n'étaient déjà plus de ce monde. Nous étions dans une partie du vaisseau qui réunissait enfants et adolescents. Je regardais, avec frayeur mon monde. La terre, s'engloutir dans les profondeurs. Je n'avais que 8 ans et je comprenais déjà que ma vie ne serait plus jamais comme avant. Je sanglotais et cachais mon visage avec la manche de mon gilet en serrant fortement mon ours en peluche pour me sentir en sécurité. C'est normal, à cet âge j'étais effrayée, j'étais encore jeune et fragile, qu'une enfant et à l'heure où j'écris ces lignes j'ai 10 ans et l'impression qu'un nouvel incident va survenir au cours de cette année. Maman. Papa. Je vous aime. 

Rosaline.